Les parts de marché des moteurs de recherche

Google dispose d’une suprématie dans une majeure partie du monde, sauf dans deux pays dans lesquels les leaders sont Yandex (en Russie) et Baidu (en Chine).

En France, Google remporte près de 90 % de parts de marché, il subsiste des concurrents comme (Bing, Yahoo, Qwant, Ecosia, DuckDuckGo, etc…).

Qwant est un moteur de recherche français/européen qui connaît une forte croissance (0.80% des parts de marché actuellement).

Ecosia n’est pas un moteur de recherche à proprement parler, car il ni crawler, ni algorithme et utilise Bing.

Cependant, il a un positionnement éthique intéressant, on pourrait aussi citer Lilo qui est basé également sur Bing.

Concernant Exalead, on n’en parle plus du tout et Orange a abandonné son moteur de recherche en mai 2017, les résultats sont fournis aujourd’hui par Google.

Aux États-Unis, Google domine ses concurrents (87,8% de parts de marché), les autres challengers Bing et Yahoo, AOL, DuckDuckGo et Ask Jeeves, et pour une toute infime partie Baidu, Dogpile, Webcrawler, Yandex.

A l’échelle du monde entier, Google remporte 92,3% de parts de marché, parmi ses concurrents Bing, Yahoo, Baidu, Yandex.

D’autres challengers existent comme Haosou, Shenma, Mail.ru, Naver, Soguo Search, Ask Jeeves, AOL, Daum et Seznam.

Pourquoi investir dans le SEO ?

La décision d’investir dans le SEO ne doit pas se faire au détriment du SEA. Le SEO doit plus être vu comme un levier complémentaire et s’inscrire dans une vision stratégique d’unification de la « recherche ». Une question se pose alors : Comment estimer la valeur du référencement naturel de votre site ?

Être visible sur Internet pour une jeune entreprise c’est indispensable ! Le SEA est important pour les mots-clefs commerciaux, et le SEO pour les mots-clefs génériques, ceux qui revêtent le plus une dimension informative.

Il existe de nombreuses synergies entre le SEA et le SEO, le SEA ne devrait pas être un recours pour pallier un SEO déficient ou inexistant.

Le SEO permet soit de rationaliser certains investissement en SEA, soit d’investir de façon plus stratégique (réallocation des budgets sur les mots-clefs principaux ou en travaillant le double affichage SEO-SEA).

Ce n’est pas parce que vous ne travaillez pas votre SEO qu’il n’y pas de trafic sur votre site en provenance de SEO.

Le sous-investissement en SEO induit un manque à gagner, par exemple en cas d’une mauvaise migration d’un site (changement de marque, de design, de CMS, la refonte de l’expérience utilisateur), aura un impact négatif pouvant entraîner la perte totale de trafic SEO sur vos mots-clefs hors marque, et parfois même sur la marque si celle-ci n’est pas assez forte.

Les échecs de migrations ne sont pas les seuls cas de perte de valeur, il peut s’agir du coût de ne pas être présent en SEO, dans un environnement de concurrents qui soignent leurs SEO, et peut dans ce cas réduire à néant la source de SEO d’un site.

 

La question n’est pas tant combien cela coûte d’investir dans le SEO, mais combien cela coûte de ne pas le faire !